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2. Philosophie de l'action
Notre philosophie est basée sur trois principes:
• le développement durable et autonome des populations locales ;
• l’écoute et la réflexion avec les populations rurales sur les différents problèmes et
solutions proposés par les populations rurales ;
• la gestion, et la création de nouvelles compétences au sein de la population rurale
(«capacity building»).
Nous voulons nous assurer que les projets que nous entreprenons soient pérennes; c'est-à-
dire que les populations rurales aient les outils, les connaissances et les moyens nécessaires
pour financer et gérer seuls les projets que nous avons initiés ensemble.
Il s’agit d’une véritable coopération car les objectifs partagés par les Zambiens et l’équipe
belge d’Abantu Zambia sont des objectifs communs qui ont été fixés ensemble.
Au sein de la population, très nombreux sont les habitants qui ont les capacités et les
qualités leur permettant de sortir de leur état de pauvreté. Une des tâches essentielle
d’Abantu Zambia consiste à les identifier et à les aider.
3. Domaines d'intervention
Tous les projets supportés par Abantu Zambia sont issus d’une initiative zambienne.
Les habitants des villages dans lesquels Abantu Zambia intervient créent leurs comités afin
de déterminer les besoins pour les villages. Les projets sont donc conçus par les habitants
eux-mêmes et les habitants organisent eux-mêmes la réalisation de ceux-ci (rédaction d’un
plan, détermination des besoins matériels, des ressources humaines et du timing…).
Cette philosophie est le point de départ obligatoire pour permettre la réalisation d’un
quelconque projet.
Les villages zambiens, généralement, où que ce soit en Zambie, ont le même genre de
configuration. Les villageois habitent toujours des huttes, avec toit de paille. Mais l’habitat
n’est pas groupé et même parfois fort dispersé. On trouve généralement une famille, avec 2
ou 3 huttes, et quelques animaux, et une surface cultivable autour. La famille suivante est à
quelques centaines de mètres. Un village peut compter de 500 à 5000 personnes. Le point
d’eau est parfois très éloigné, que ce soit pour les gens, ou pour le bétail, on compte souvent
en km, et un point d’eau (puits) peut servir pour plusieurs villages. Le HEADMAN a la charge
du bon fonctionnement de son village. Il en réfère au SENIOR HEADMAN (qui administre
environ 12 villages) qui lui dépend directement du CHIEF. Tous ces territoires font partie
d’un système de droit coutumier, personne n’est propriétaire et la terre, en principe ne peut
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Tous nos projets sont d’initiative Zambienne !
Tous nos projets terminés sont autonomes !
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