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Le projet de Leya, dont nous avons déjà parlé, s’est concrétisé
2 dans les temps convenus ! Initié donc par les 3 jeunes
professeurs, Leya, Mary et Violet, il a été soutenu et financé
par 'Mercier Vanderlinden Asset Management'. Il comporte
5 grandes classes, entièrement rénovées, commençant par les
maternelles jusqu’au grade 5.
Environ 120 enfants sont déjà inscrits pour la rentrée de janvier !
Quel challenge !
Cet été, 2 jeunes volontaires belges, Marie-Cécile et Natalia sont
venues participer à l’aventure, et ont aussi offert 65 bancs neufs,
quel luxe !
Bon vent pour ce challenge inédit !
La petite école de Chilala à Liteta, quel joli bâtiment, construit
3 en quelques mois et entièrement terminé ! C’est aussi un
projet privé initié par un jeune professeur handicapé rayonnant !
Ce bâtiment peut accueillir environ 100 enfants de maternelle.
Pour pouvoir ouvrir en janvier, il reste encore à acquérir
suffisamment de bancs et à terminer les sanitaires extérieurs.
Cette initiative était plus que nécessaire, dans une localité en bord
d'une grand route qui se développe très rapidement. Ce projet a
été financé par la Banque Degroof-Petercam.
Poursuivons par le quotidien de toutes ces écoles !
J’ai pu faire la visite de 10 de nos "community schools" villageoises.
A chaque fois, un comité nous reçoit très chaleureusement, la politesse et
la courtoisie s’ajoutent au plaisir de se revoir.
On fait la présentation de
la situation, le tour des
bâtiments, l’accueil par
les élèves en classe, on
rencontre les professeurs,
puis on s’assied sous
un arbre, toujours une
prière pour commencer
les discussions, et
ensuite "qui veut prend la parole", et on comprend...
le challenge journalier du directeur et des enseignants, et
les conditions dans lesquelles ils tiennent pour assurer la
priorité à l’éducation.
Leur souci majeur est le manque de bancs dans toutes les écoles ! J’ai beaucoup apprécié la qualité des headmasters
de ces écoles de brousse. Ils sont nommés et payés par le Ministère, mais quel dénuement et quel dévouement.
De par leur taille, trois de ces écoles ont été choisies comme centre, pour y faire passer les examens de grade 7 - année
scolaire charnière - aux élèves des petites écoles rurales environnantes. Les copies doivent être gardées, par sécurité,
dans des malles dans des "chambres fortes" qui ont été bricolées dans le bureau du directeur ! A nous de fournir les
malles, les portes en fer, le cadenas etc. !!!... Aucun soutien n’est apporté à ces écoles ; mais c’est une promotion qui
donne un statut à l’école.
Les sanitaires manquent partout autour de ces écoles.
Parfois, des ONG extérieures en construisent quelques-
unes mais c'est loin d'être suffisant. La communauté
peut creuser et fournir des briques dans le meilleur des
cas, mais les portes, le ciment et les tôles sont à notre
charge. J’en ai recensé au moins 18 en demande.
Le covid bien sûr, présent là aussi, a
causé les mêmes perturbations que
chez nous : écoles fermées pendant
plusieurs mois, examens retardés ou
annulés, élèves manquants, parents
ayant perdu leurs ressources pour
financer la scolarité.