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• En avril 10 bébés sont nés dans ce centre
           • 80 personnes dans ce village sont positives au HIV, dont 20 enfants.
        Nous leur avons construit un bâtiment de 2 pièces pour recevoir leurs patients.
        Ce bâtiment, terminé en février 2012, a été inauguré officiellement en avril par le Ministre de la Santé !!! Grande fête, beaucoup
        de compliments et de remerciements !!!

                                                                               Mrs Beatrice Mtawali, responsable du HBC












                                                     Inauguration par le
                                 HBC de Lukata      Ministre de la Santé.

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        C. Les plans de la maternité de Twalumba sont terminés. Un don de 25.000 €, si généreux, reçu en janvier, nous a permis d’envi-
        sager la construction de ce projet en complément de la pédiatrie voisine (terminée en août 2011), vu que nous sommes devenus,
        dans le district, le centre qui enregistre le plus grand nombre d’accouchements.
        L’achat des matériaux pour la construction de la maternité s’est fait fin mai ; cela en coordination avec l’Evêque de Kabwe afin
        d’obtenir une exemption de TVA. Nous sommes déjà au niveau des fondations !
        Le complexe prévu au départ pour tout le programme du centre hospitalier de Twalumba touche à sa fin. Il ne nous restera plus
        qu’à ajouter une dentisterie et un bâtiment destiné exclusivement au traitement du sida ainsi qu’une morgue. Cette entité est tou-
        jours très bien gérée par une congrégation de religieuses catholiques zambiennes !
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        D. Mr. Nakamboa
        Mr Nakamboa est infirmier (diplômé) de brousse. Il est basé à Kalola (environ 80 km de Lusaka). Son activité consiste à donner les
        premiers soins à la population environnante, vivant essentiellement de petite agriculture familiale.
        Nous lui avons construit en 2010/2011 une petite structure en brique de 4 pièces pour pouvoir accueillir (recevoir) ses patients
        décemment.
        Il reçoit (en principe) chaque mois une valisette de médicaments de la petite clinique de référence pour lui, Mwashisompola Health
        Center, située à 3 h de marche. C’est là qu’il envoie les patients qu’il ne sait pas traiter. Ils s’y rendent à pieds, en vélo ou en char-
        rette. Son souhait et notre but : équiper son dispensaire et son petit magasin d’un stock, régulièrement renouvelable, de marchan-
        dises qui puissent rendre un vrai service à la population environnante, dans un rayon d’une dizaine de kilomètres. Cela leur per-
        mettra d’y trouver des articles concernant l’hygiène basique, les médicaments basiques courants ainsi que des produits phyto pour
        l’agriculture locale. Actuellement, ces produits ne peuvent être trouvés qu’en ville.
        Grâce à la générosité d’un groupe d’amis de Thierry et Michèle (Overijse) réunis autour d’une dégustation de vins, le budget pour
        réaliser ce souhait a été rassemblé; merci à Philippe, l’œnologue de cette belle fin d’après midi, pour sa contribution renouvelée
        avec beaucoup de sympathie.







        AGRICULTURE ET ÉLEVAGE

        •  Agricenter de Mwashisompola
        L’agri center, coopérative, confirme pas à pas son autonomie.
        Nous avons reçu un financement privé pour l’installation de la pompe à eau. Le tra-
        vail terminé, la pompe fonctionne. Merci à notre visiteur d’un jour qui a résolu avec
        enthousiasme notre problème d’eau !
        Nous avons eu l’occasion d’acheter un camion, grâce à la générosité d’une banque
        belge. Il facilite grandement le transport de marchandises et permet à ce centre
        une grande efficacité, il rend des services et facilite la logistique.

        •  Evaluation des récoltes
        Les récoltes ne sont pas homogènes dans le district de Chibombo. A certains endroits elles sont bonnes et à d’autres pas. Cela s’ex-
        plique en partie à cause des changements climatiques. La saison des pluies se décale et perturbe de ce fait les habitudes agricoles.
        Certains agriculteurs ont semé à la date habituelle, et le manque d’eau a influencé la qualité de leur récolte; d’autres ont fait le
        pari d’attendre, mais ont parfois trop attendu.
        La saison des pluies, trop longue, a décalé les récoltes et leur séchage ce qui a eu un impact sur la qualité et la quantité de ces
        récoltes. Une partie de la population paysanne est donc fragilisée, tandis que l’autre s’en sort bien.
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